J’avais hâte de reprendre le boulot, de retrouver un semblant de vie normale, de reprendre mon rythme, revenir comme avant…. Ahah la bonne blague. Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais… Je pensais sans doute que ça serait beaucoup plus facile, dans tous les sens du terme…
Alors oui, les deux premiers jours, j’étais contente de retrouver mes collègues, de sortir de chez moi, de ne pas entendre pleurer de la journée, de reprendre une certaine routine, cette routine qui m’était tant familière. Oui, ça c’était les deux premiers jours.
Le contrecoup est arrivé le mercredi, le matin même, avant d’aller bosser. La frustration d’être séparée de son bébé, de ne la voir qu’à peine deux heures par jour, et encore deux heures où elle est grognon parce qu’elle ne s’est pas encore habituée à la crèche, c’est un grand changement pour elle aussi et quand elle rentre, elle est fatiguée, alors elle pleure et ne veut pas faire de sourire à sa maman. La fatigue aussi est arrivée ce jour-là. Parce que mine de rien, il faut ré-apprendre à se lever tôt et puis contrairement à avant, maintenant il faut gérer un bébé et tout ce que ça comporte. Alors devoir partir ce matin-là, et laisser ma fille n’a franchement pas été une partie de plaisir.
J’étais persuadée de vivre son entrée à la crèche de la manière la plus paisible possible. « Moi, pleurer pour mon enfant ? N’importe quoi ! » Ahahah, si j’avais su… Parce qu’au final quand on comprends qu’on ne verra plus que deux heures par jour ce petit bout tout mignon avec lequel on a passé la majorité de notre temps durant 3 mois, c’est un vrai déchirement. Non mais qui fait des enfants pour ne les voir que deux heures par jour ? Beh tout le monde, ma petite dame, tout le monde (ou presque).
Enfin voilà, au final, le retour à la vie normale n’est pas si évident… Mais je vais devoir m’y faire, pas trop le choix! Je suppose, enfin j’espère surtout, qu’avec le temps ça finira par aller et qu’on s’habituera aussi bien ma fille que moi à notre quotidien séparé l’une de l’autre, du moins pour quelques heures. #Mamangaga
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