Tout est parti d’un constat.
A notre retour de vacances, j’ai pris conscience que je venais de passer deux semaines à ne faire que crier sur mes filles. Je ne revenais pas de vacances reposée et avec les batteries rechargées. J’étais sous pression, stressée et perpétuellement en colère. Une colère dont j’avais du mal à me sortir.
Ça ne pouvait plus durer. Je ne pouvais décemment pas passer mon temps à devoir hausser le ton et me mettre dans des états de colère démesurés, parfois même sans réelle raison.
Du coup, je me suis un peu penchée sur la question, j’ai fais quelques recherches et de fil en aiguille je suis tombée sur des blogs qui traitaient d’éducation bienveillante, de parentalité positive, de discipline positive. Et j’ai lu, j’ai regardé des vidéos YouTube et j’ai lu encore, j’ai commandé des bouquins, j’en ai mis d’autres dans ma wishlist. Et j’ai découvert tout un univers insoupçonné jusqu’ici. Un univers passionnant qui me captive et me donne sans cesse envie d’aller plus loin. De savoir plus, de faire plus, de faire mieux.
J’ai envie de partager avec vous, les premiers éléments que j’ai pu mettre en exergue durant ce tout début d’apprentissage.
- Commencer par un travail sur soi. Pour être bien dans nos relations aux autres. Il faut avant tout être bien avec soi-même. Une maman fatiguée, stressée, irritée ne pourra pas obtenir une relation optimale avec ses enfants. Il faut pouvoir s’accorder du temps pour soi.
- Passer plus de temps avec ses enfants, mais attention, du vrai temps. Etre pleinement avec eux, sans écran, sans tâche ménagère, juste profiter de l’instant T avec eux.
- Parvenir à se mettre en tête qu’un enfant ne peut pas contrôler ses colères seuls du fait de l’immaturité de son cerveau. Les crises de colères résultent d’une incapacité à gérer les émotions, ce qui est normal en bas âge. Soutient et réconfort d’un adulte sont nécessaires pour apaiser les crises.
- Leur apporter l’attention dont ils ont besoin. Parce que si ils n’ont n’en ont pas, ils essaieront d’en avoir d’une manière ou d’une autre, même si ça implique de faire des bêtises. Une attention négative vaut mieux que pas d’attention du tout.
- L’Importance de laisser l’émotion sortir, si nos enfants pleurent, crient, il faut le laisser faire, ça permettra de se décharger de l’émotion. Les émotions sont des états, elles sont temporaires. Comme quand le soleil et la pluie s’alternent.
- Punir les enfants en les mettant en coin pour qu’ils “réfléchissent” est inutile. La capacité de réflexion n’existe pas chez un enfant avant l’âge de cinq à sept ans.
Je vais m’arrêter là. Pour un début c’est déjà pas mal. Même si j’aurai encore des milliers de choses à vous dire. Parce que cette réflexion m’a poussé vers la découverte d’un tas d’autres choses. Mais je m’arrêterai là pour aujourd’hui. Histoire de structurer un peu ma pensée. Et votre lecture. Je vous reparlerai bien entendu de tout ça prochainement. Peut-être plus en détails, peut-être avec des ressources à vous partager…
En attendant, portez-vous bien!
Laisser un commentaire