Depuis le temps que je me renseignais au sujet de la naturopathie, il fallait que je me lance! Le 18 juin dernier, j’ai enfin eu mon premier rendez-vous chez une naturopathe (Anne Mengeot pour ne pas la citer).
Cela faisait plusieurs mois que j’avais constamment des douleurs intestinales, peu importe ce que je mangeais je ressentais systématiquement une gêne. Ajoutez à celle une extrême fatigue, il était temps de faire quelque chose! Cette fois-ci, je n’avais pas envie d’aller consulter mon médecin traitant, j’avais besoin de quelque chose de différent, d’une approche qui prendrait vraiment en compte le problème dans sa globalité. Je me suis donc enfin décidé à prendre rendez-vous chez une naturopathe.
Après tous ce que j’avais pu lire sur le sujet, je savais qu’il fallait faire attention à bien la sélectionner. Il y existe en effet des formations à la pelle, et vu que ce métier n’est pas officiellement encadré, tout le monde peut se déclarer naturopathe. Il faut donc être prudent! Le mieux, reste encore de le sélectionner sur le site l’Union belge des naturopathes qui reprend la liste des personnes ayant suivi la formation référence en la matière (et pas une formation à distance de 10h…et j’exagère à peine).
Me voilà donc partie pour mon rendez-vous. J’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre mais j’étais plutôt confiante. Et j’avais raison de l’être. Le courant est tout de suite passée avec Anne. Elle m’a rapidement expliqué les grands principes de la naturopathie, sur quoi elle allait travailler et comment la séance se déroulerait: quelques palpations (sur les bras, le ventre, la nuque, les jambes), une analyse de l’iris à la loupe, un regard sur les ongles, sur l’état de ma peau et enfin tout un tas de questions!
Je me suis laissée porter par la séance, je me sentais en confiance. Elle a ensuite fouillé dans ses armoires, à la recherche de tous un tas de “remèdes” pour lesquels elle a demandé l’avis de son pendule. J’avoue, c’est la partie qui m’a le plus surprise. Un pendule, sérieusement? Mais elle m’a rassurée, en m’expliquant qu’elle était ingénieure de formation et que le principe du pendule, s’expliquait par la physique. Il réagit aux ondes que mon corps renvoi (un peu comme quand on passe un encéphalogramme). Et grâce à ça, elle arrive à percevoir les éléments qui seront nécessaires à mon programme d’hygiène de vie.
Parce que c’est ce qui résulte de la séance. Un programme d’hygiène de vie qui se base sur quelques réglages alimentaires – dans mon cas, on essaie de supprimer le gluten et de réduire les produits laitiers, d’introduire plus de poissons et de crudités – mais aussi sur des “compléments” à base de plantes/oligo-éléments/vitamines…aux noms parfois un peu farfelus: “Magnésium marin”, “Oméga 3 sauvage”, “Jeunes pousses de Romarin”, “Bourgeons de Cassis”…
Me voici donc avec une liste de “compléments” à prendre chaque matin, une révision de mon alimentation pour 5 semaines et un prochain rendez-vous pris pour constater de l’évolution.
Au final, je suis contente d’avoir enfin sauté le pas et d’être partie à la découverte de cet univers de la naturopathie. Ma seule crainte c’est de me pas m’y tenir – vous commencez à me connaitre, je suis le genre de personne qui commence quelque chose mais qui va rarement au bout. Ici vu le budget engagé (prix de la première séance: 80€ + environ 150€ de “traitement”), ça serait vraiment du gâchis.
Affaire à suivre…

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