Je ne sais pas si vous avez suivi l’affaire sur Facebook ou Instagram, mais le 15 janvier dernier, jour du fameux « Blue Monday », aka le jour censé être le plus déprimant de l’année, j’ai commencé le défi « 30 jours sans se plaindre ».
C’est effrayant, quand on y prend conscience, de voir à quel point on ne fait que se plaindre tout au long de la journée. Même quand on tente de faire des efforts à ce niveau et de se contrôler, on dirait que ça reprends d’office le dessus à un moment donné, presque comme un automatisme, un vieux réflex. A voir les différents avis sur la toile ou les échanges que j’ai pu avoir à ce sujet, je me rends compte que je ne suis pas la seule dans le cas, heureusement ou malheureusement, je ne sais pas trop quoi choisir… Je pense qu’il s’agit là d’un problème de notre société occidentale. Nous sommes conditionnés pour nous plaindre. La moindre phrase qui sort de notre bouche finie par sonner comme une plainte. J’ai même eu du mal, par moment, de savoir si ce que je disais était une plainte ou pas. Dire « j’ai faim » ou « j’ai mal au ventre » est-ce se plaindre finalement ? Ou cela dépend-t-il de la façon, de l’intonation sur laquelle ces phrases sont prononcées ?
Si je dois faire le bilan de cette première quinzaine de challenge, je dirais que c’est plutôt positif. Dans le sens où, même si je n’ai pas totalement arrêté de me plaindre (loin de là), et même si je m’en crois tout simplement incapable, je trouve ça intéressant de prendre conscience de ses réactions et d’essayer, dans la mesure du possible, de s’améliorer. C’est toujours enrichissant de se lancer des défis et de prendre conscience de son comportement.
En tout cas, une chose est sûre, je poursuis ce challenge, et j’espère m’améliorer un peu plus chaque jour… Et vous, avez-vous également tenté de relever le défi ?
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