Rosalia Astorino

Lignes Positives

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L’importance de vivre dans le moment présent

janvier 28, 2021

J’ai pris conscience récemment que je ne vivais pas ma vie. Ça peut paraitre dingue quand on y pense et c’est brutal comme révélation, mais je ne suis que très rarement dans le présent.

Le matin, quand je prend ma douche, j’énumère mes tâches de la journée, je pense à ce que je vais devoir faire au lieu de profiter du moment présent, de profiter de ce moment à moi, sentir l’eau chaude couler sur mes épaules, me relaxer, profiter des senteurs de mon gel douche, respirer plus lentement, m’apaiser.
Et ça ne s’arrête pas là. Quand j’habille mes filles le matin, je pense déjà à la tâche suivante à accomplir. Pire encore, quand je joue avec elles, je réfléchi à ma liste de course, à mon prochain article de blog, mon cerveau ne s’arrête jamais, il continue sans cesse de se projeter dans le futur. Je ne me concentre quasi jamais sur le moment présent. Et finalement, je passe à côté de ma vie. Je ne suis qu’une ombre qui fonctionne machinalement.

Alors bien sûr, maintenant que j’en ai enfin pris conscience, je vais pouvoir y travailler. Me concentrer sur le présent.

Même si, nous sommes nombreux (rassurez-moi, je ne suis pas la seule dans ce cas?) à avoir la fâcheuse habitude de ruminer le passer ou d’appréhender le futur. Pourtant, ça ne sert à rien de vivre avec des regrets, le passé n’existe plus. Ça ne sert à rien non plus d’angoisser face à ce qu’il pourrait se passer demain, le futur n’existe pas encore, ce n’est qu’une hypothèse. Notre vie se passe ici, et maintenant. Le moment présent, c’est finalement ce que l’on a de plus précieux.  Vivre dans le moment présent, outre le fait de ne pas passer à côté de sa vie (ce qui n’est pas négligeable…), c’est de pouvoir prendre conscience de tous les petits plaisirs que la vie nous apportent, qui mis bout à bout sont une somme non négligeable de bonheur.

Attention, je ne dis pas d’oublier totalement le passé et de faire abstraction du futur. Le passé nous aide à apprendre à et progresser et le futur nous aide à atteindre nos objectifs, à nous motiver, à rêver.

Mais pourquoi alors, sommes-nous si nombreux à ne pas être dans le moment présent? Sans doute parce que nous nous imaginons que le moment suivant sera plus important que celui-ci?

J’avoue que cette notion reste relativement floue pour moi. Même si, je suis d’accord sur l’importance du moment présent, parce que notre vie est là. Je n’ai pas de soucis avec le passé, qui est passé et sur lequel nous n’avons plus la main. Par contre, mon plus gros travail, c’est le futur. C’est extrêmement difficile pour moi de ne pas y penser et finalement de vivre “au jour le jour”, ancrée dans le présent.

Ce que j’ai pu lire sur le sujet c’est qu’effectivement, on peut planifier son futur et avoir des projets (et heureusement d’ailleurs!). Toutefois, il y a une différence entre planifier et s’inquiéter. “Si vos pensées sont empreintes de peur ou de culpabilité lorsque vous planifiez quelque chose, il est certain que vous ne pouvez être en contact avec ce qui vous habite profondément. Ainsi, vous n’agirez pas selon vos vrais besoins. Ce sera la peur qui décidera pour vous. Par contre, si l’idée d’un projet futur vous enthousiasme beaucoup, vous prendrez les bonnes décisions durant la planification, car vous serez dans le moment présent.”

Nous ne devons donc plus laisser notre mental prendre le contrôle de notre vie.
Ne nous limitons pas en nous définissant par la pensée. Nous sommes bien plus que ça!

Voici quelques pistes à travailler pour réussir à nous focaliser sur le moment présent:
  • Respirer et prendre conscience de sa respiration. Lorsque nous nous rendons compte que nous ne sommes plus dans le moment présent, stoppons ce que nous sommes entrain de faire et respirons. Prenons de grandes inspirations et expirations. Inspirons en comptant jusqu’à 3, puis expirons en compte jusqu’à 3 également. Concentrons-nous sur notre souffle, cela empêchera notre esprit de se dissiper.
     
  • Développer ses sens. Pour éviter de laisser nos pensées vagabonder, concentrons-nous sur le chant des oiseaux, admirons ce qui nous entoure, remarquons une odeur particulière…
     
  • Etre à l’écoute de soi. Ressentons ce que l’on vit, les émotions qui émergent. Et si on oublie de le faire, qu’on ne parvient pas à le faire sur le moment, prenons quelques minutes, le soir, pour repenser à ce que l’on a vécu, aux sensations, aux émotions, pour apprendre à être conscient de chaque instant et à fonctionner de façon moins automatique.
     
  • Se lancer. Si nous voulons faire quelque chose, faisons-le. Voyager, changer de boulot, changer de vie… Arrêtons de penser que demain sera meilleur. Si nous sommes sûr de quelque chose, fonçons.
     
  • Lâcher prise. Arrêtons d’analyser chaque situation, de nous poser des milliers de questions et acceptons que l’on ne puisse pas tout contrôler. Respirons et positivons.
     
  • Penser réalité. Soyons réalistes dans notre présent et n’idéalisons pas un futur imaginaire. Si nous voulons que notre futur se réalise, il faut le faire dès à présent.
     
  • Arrêter de ressasser le passé. Même si c’est parfois plus fort que nous, c’est peine perdue, le passé est passé, on n’y peut plus rien. Le ressasser ne changera rien, il faut aller de l’avant et éventuellement apprendre de ses erreurs pour en sortir grandit.
     
  • Se libérer de l’impatience. L’impatience, c’est l’illusion que ce qui va arriver plus tard est mieux que ce qui nous arrive pour le moment. Sachons apprécier le moment présent et prendre conscience des belles choses qui se trouvent autour de nous.
     
  • Développer sa gratitude. La gratitude, c’est le remède à l’impatience. Développer sa gratitude, c’est apprendre à aimer ce que la vie vous donne dans toute situation. Car dans toute situation, il y a du positif, des choses à apprendre, à découvrir et à aimer – même si nous ne nous en rendons pas compte sur le moment.
     
  • Arrêter de se soucier du futur. Impossible de savoir de quoi sera fait demain, la semaine prochaine, l’année prochaine… Alors inutile de ruminer! Tout ce que l’on a à faire c’est de profiter du moment présent sans penser à ce qui pourrait arriver, profiter de ce que nous avez aujourd’hui.
     
  • Vivre comme si c’était le dernier jour. Bon, ça peut paraitre extrême. Mais ce qu’il faut retenir c’est qu’il ne sert à rien d’attendre la mort d’un proche, l’annonce d’un cancer, d’un divorce ou je ne sais quoi d’autres pour prendre conscience de l’importance de la vie. Il faut la croquer à pleine dents, dès maintenant. Prendre conscience de ce que l’on a maintenant et l’apprécier.
     
  • Le bon moment sera toujours maintenant!
Si vous souhaitez approfondir le sujet, je vous recommande ces lectures:

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Travailler “à la dernière minute”, n’est pas une tare!

janvier 21, 2021

Il y a quelques semaines, sur son compte Instagram, “I.dont.think.i.feel” parlait de son habitude de “prendre de l’avance”. Elle citait notamment les avantages d’une telle démarche, comme par exemple: ne jamais être dans l’urgence, savourer chaque étape, pouvoir changer d’avis et être stratège, anticiper les imprévus…

D’aussi loin que je m’en souvienne, je n’ai jamais fonctionné de cette façon. Bien au contraire, j’ai toujours fait partie de ces personnes adaptent du “à la dernière minute“.

Réviser pour les examens ? Dernière minute!
Préparer ma valise avant d’aller en vacances ? Dernière minute!
Écrire un article pour mon blog ? Dernière minute!
Bosser sur un dossier au boulot? Dernière minute!
Préparer une présentation? Dernière minute!

Je trouvais ça intéressant de pouvoir mettre en balance ces deux façons de fonctionner, et se pencher sur le fonctionnement “au dernier moment”.

Je ne sais pas vous, mais moi, si il y a bien quelque chose que je ne sais pas faire, que je n’aime pas faire, c’est travailler quand l’échéance de ce que je dois rendre/fournir/préparer est loin. Je n’y trouve aucune motivation, aucun plaisir, je ne parviens tout simplement pas à m’y mettre!

Par contre, quand je vois dans mon agenda que la deadline approche, qu’il ne me reste plus beaucoup de temps avant d’accomplir la tâche, je sens le stress monter en moi (et je parle ici de bon stress), une sorte d’adrénaline qui me dit à l’oreille, “aller, maintenant on y va, on fonce“! Et là, je parviens à m’y mettre et à bosser efficacement sur une courte durée.

Est-ce que ça fait de moi une flemmarde?
Est-ce que ça fait de moi une personne désorganisée?

Non, je ne pense pas. Parce que finalement la somme de travail reste la même, c’est juste mon fonctionnement qui est différent.  Ce mode d’organisation “fait partie de ma personnalité“.

Vous aussi vous êtes motivés par l’urgence?
Vous aussi votre seul moyen de faire les choses et de bien les faire, c’est d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête?

Comment peut-on expliquer cela?

Certaines personnes sont littéralement accro au danger. Pensez par exemple à ces passionnés de sport extrême qui repoussent sans cesse les limites du possible. On pourrait assimiler les adaptes du “dernière minute” à cette catégorie de personnes. Le fait d’être proche de la limite procure du plaisir: ici, la limite c’est  le temps qui commence à nous manquer. Un peu comme marcher au bord d’un précipice sans tomber. Ce genre de situation génère de l’adrénaline, qui stimule à son tour la sécrétion de dopamine qui produit une sensation de bien-être. Ça entraine donc une grande sensation de satisfaction. Donc, oui, les personnes qui fonctionnent de cette façon, aime ce mode de fonctionnement, ce n’est pas une tare pour elles.

Est-ce que travailler à au dernier moment est synonyme de procrastination?

Certains diront que oui. Mais je ne suis pas de cet avis. J’en avais parlé dans un précédent article, la procrastination est l’art de tout remettre à plus tard, essentiellement parce que les tâches dont il est question nous embêtent, ne nous motivent pas, ne nous passionnent pas…

Or, dans le cas qui nous occupe aujourd’hui, je travaille “à la dernière minute” aussi bien pour les tâches que j’aime moins que pour les sujets qui me passionnent. C’est vraiment un mode de fonctionnement que je n’assimilerai personnellement pas à de la procrastination. Ce sont pour moi deux notions différentes.

Les avantages de fonctionner de cette façon?
  • Un sentiment de performance et d’efficacité d’avoir pu fournir quelque chose dans un délai relativement court.
  • Une sensation d’euphorie à réaliser une charge de travail important en un laps de temps court, le stress peut devenir un moteur
  • Une concentration de la charge de travail
  • Une amélioration de sa productivité vu qu’on est obligé de travailler vite et bien
  • Une expression de sa créativité, parce que parfois quand on manque de temps, on cherche des solutions qui sortent un peu des sentiers battus.
Les limites possibles à fonctionner de cette façon?
  • Une trop grande dose de stress (ici, pas du bon stress) et de l’anxiété à l’idée de ne pas y arriver à temps
  • Des troubles du sommeil
  • Des difficultés dans le travail d’équipe ou dans le rapport à la hiérarchie
  • Des difficulté à organiser et à planifier la charge de travail

Un dernier point essentiel à aborder, j’ai lu qu’en fonctionnant de cette façon, on pourrait penser que finalement, on ne sait jamais vraiment ce que l’on vaut: on ne produit jamais le véritable travail que l’on pourrait être capable d’accomplir si on s’y prenait à l’avance.

Et pourtant… J’ajouterai malgré tout une nuance à cela. Pour ma part, quand je travaille en m’y prenant à l’avance, j’ai tendance à plus vite être distraite, parce que je ne ressens pas l’urgence. Je fais autre chose en même temps, je travaille sans y accorder vraiment d’importance. Alors finalement, je me demande si vraiment la qualité de travail d’un fonctionnement à l’autre peut vraiment être mise en cause?

Et vous, qu’en pensez-vous?
Quel est votre mode de fonctionnement?

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12 défis pour changer de vie! Défi 1: Ranger pour trouver le bonheur

janvier 14, 2021

Je me suis donnée l’objectif, cette année, de devenir une meilleure personne, une meilleure version de moi-même.
Un an pour changer. Alors oui, un an, c’est long mais quand on y réfléchi bien, à l’échelle d’une vie, ce n’est finalement pas grand-chose. Et puis, pour pouvoir agir sur tous les plans, c’est au moins le temps qu’il faut. Même si je sais pertinemment que ce n’est pas vraiment en un an que je changerai du tout au tout, ce sont plutôt des mécanismes à mettre en place durant cette année pour enclencher ce changement et être sur la bonne voix pour la suite.

Je me suis dis que ça pourrait peut-être vous intéresser, vous aussi, d’activer ce changement, pour vivre mieux, vous sentir mieux et devenir cette meilleure version de vous. L’idée est simple, en parallèle des contenus que je partage avec vous ici, chaque jeudi, et qui sont déjà des pistes pour un changement vers mieux, je vous proposerai 12 défis, à raison d’un par mois et on fera le point en janvier 2022, pour voir le chemin que l’on a parcouru, avec nos réussites, comme nos échecs. Qu’en dites-vous, partants?

J’ai longuement réfléchi par quoi commencer? Quel défi serait le parfait point de départ pour ce changement?
Et finalement, c’est apparu un peu comme une évidence: le rangement.

Si vous me suivez sur Instagram, vous avez pu voir que j’ai commencé à suivre une série avec Marie Kondo. J’avoue que je suis tombée dessus un peu par hasard, mais je ne le regrette pas du tout! Marie y accompagne des familles dans un processus de rangement, de désencombrement. A la fin de chaque épisode, on ressent le bonheur, la joie, l’émotion de chaque famille et cette sensation de mieux-être, de mieux-vivre, c’est si puissant que ça donne envie de s’y mettre. Genre là, tout de suite, maintenant.

On accorde de nombreuses vertus au rangement: c’est énergisant, ça crée un sentiment de confiance, ça réduit l’anxiété, ça  réduit les tensions familiales, ça engendre un désencombrement mental, ça libère notre esprit et stimule la créativité…
Et de fait, un intérieur en désordre génère du stress car on pense à tout ce rangement qu’on aurait dû ou qu’on doit encore faire ou qu’on finira, à nouveau, par reporter. Ranger c’est mettre un terme à ce sentiment de culpabilité et atteindre une certaine satisfaction personnelle. Et à l’heure où le stress est omniprésent dans notre quotidien, il est primordial de se trouver un endroit d’apaisement, comme une bulle de sérénité à s’offrir pour mieux se ressourcer.

Ce n’est donc plus à prouver, ranger peut changer notre vie. Et ce n’est pas Marie Kondo a travers son best-seller “La magie du rangement”, qui dira le contraire. Il existe des témoignages par milliers, ranger et trier nos affaires de façon radicale a une influence directe sur notre bien-être, sur notre moral.  Nombreux sont ceux qui admettent que prendre soin de son intérieur permet de mieux se sentir dans sa peau. De démultiplier son bien-être. D’être plus dans le présent.

D’ailleurs, pour illustrer ces propos, voici au passage, quelques témoignages de personnes ayant appliqués la méthode “Konmari” :

  • “Après avoir suivi votre cours, j’ai démissionné et je me suis mise à mon compte pour mener l’activité dont je rêvais depuis que j’étais toute petite”.
  • “Je suis ravi de vous informer que depuis l’opération de nettoyage entreprise dans mon appartement, mon chiffre d’affaires a explosé”
  • “Mon mari et moi nous entendons mieux”
  • “Je n’en reviens pas de constater à quel point j’ai changé rien qu’en ayant donné des choses, j’ai enfin réussi à perdre 3 kilos”

Ranger, c’est aussi trier. “Ca peut toujours servir”, cette phrase qu’on se répète sans cesse quand on essaie de se convaincre soi-même alors qu’on sait pertinemment qu’on n’a jamais utilisé cet objet depuis qu’on nous l’a offert et qu’on ne l’utilisera probablement jamais. Il n’est utile qu’à prendre de la place dans le placard. Il est temps de changer, de miser sur la meilleure version de nous-même et de prendre les devants. On jette, on donne, on vend tous ces objets qui ne font que prendre de la poussière! On dépollue notre maison et d’une certaine manière notre esprit.

Trier, ranger, c’est devenir acteur et non plus victime de son intérieur. C’est retrouver des pièces fonctionnelles et un mode de vie pratique. Chaque chose est à sa place, on ne perd plus de temps à chercher après.

Pourquoi envisager cela sous forme de défi durant le mois de janvier?

Tout simplement parce que quand Marie Kondo parle de rangement, il ne s’agit pas de tâches quotidiennes, mais d’une « opération spéciale » de grande envergure. L’objectif est de ranger et trier toute sa maison, en une seule fois! Et ça peut bien prendre un mois, si ce n’est plus…

Avant de trier et de ranger, la première étape est de se demander : quel intérieur souhaiterions-nous avoir ? Visualiser notre mode de vie idéal. Le but est que l’on puisse se créer un espace qui correspond à notre moi idéal.
Ranger ne doit plus simplement être assimiler à quelque chose de redondant et chronophage, c’est aussi l’occasion de repenser son chez soi et de créer un lieu de vie à son image. Le rangement doit être vu comme un nouveau départ !

Voici, en quelques points, le rangement selon Marie Kondo:
  • S’engager: une fois qu’on commencer, on s’engage à terminer
  • Effectuer tous les rangements d’un coup pour ressentir l’effet détoxifiant.
  • Ranger par catégories et non pas par emplacement en fonction des pièces de la maison
  • Dans l’ordre, on commence par les vêtements, ensuite les livres, puis les papiers, puis les objets divers catégorie “Komono” (DVD, maquillage, électronique, etc.), et enfin les objets à valeur sentimentale.
  • Garder que les objets qui nous procurent de la joie et  remercier les objets dont on se sépare
  • Ranger de façon à tout voir en un coup d’œil
  • Privilégier les rangements à la verticale plutôt que les piles
  • Chaque chose doit avoir sa place et doit y être rangée une fois utilisée

Alors, prêts à vous lancer de ce premier grand défi de l’année?
Pour vous “faciliter” un peu la tâche, je vous ai fait un petit support pour “bien ranger”, une sorte de résumé du rangement selon Marie Kondo avec les points clés à retenir et à appliquer. C’est parti!

Télécharge gratuitement le guide du rangement

Inspirée de la méthode de Marie Kondo, ce guide de 16 pages te donneras les clés pour opérer un rangement et optimiser ton bien-être!

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